Formes, causes et conséquences de l'investissement

Exercice sur l'investissement

  
Remplissez les trous du texte par les termes de SES qui conviennent.
I – L’INVESTISSEMENT ET SES DIFFERENTES FORMES

1) Des investissements multiples

● Définition
En Comptabilité, on définit l’investissement par la . Elle correspond à « la valeur des biens durables acquis par les unités de production pour être utilisés pendant au moins un an dans leur processus de production ». On peut alors calculer le pour la Nation donné par la formule (FBCF / PIB) x 100

● Des investissements aux buts différents
- Les investissements de : Il correspond à une augmentation de la capacité de production
- Les investissements de : Il a pour objet d’accroître l’efficacité du travail.
- Les investissements de : Il représente l’acquisition de machines dans le but de renouveler le capital usé ou obsolète. C’est ce que l’on appelle aussi l’.
Dans la réalité, ces 3 formes d’I ont souvent tendance à se recouvrir.

●Les formes de l'investissement
- L’investissement : Il correspond à l’acquisition de biens de production : machines, ordinateurs, bâtiments… C’est donc le flux qui vient augmenter le capital physique
- L’investissement : Certaines dépenses de services peuvent également être considérées comme des investissements dans la mesure où elles permettent d’accroître la capacité de production future de l’entreprise. Il s’agit des dépenses :de recherche développement ; de formation du personnel ; de marketing et publicité

2) Le financement des investissements

● Le financement
C’est le financement de l’entreprise par l’autofinancement, c'est à dire grâce à ses propres ressources.
Taux d’autofinancement = / FBCF ´ 100

●Le financement
• Le financement
C’est le financement sur le marché financier, par émission d’actions ou d’obligations
Pour cette forme de financement on parle alors de financement désintermédié, ou de désintermédiation bancaire.
• Le financement
C’est le financement réalisé par l’intermédiaire des établissements de crédit, qui mettent en contact les agents à besoin de financement et les agents à de financement.

●Le recours à l’endettement : l’effet de levier
=> Effet levier de l’endettement : Lorsque le taux d’intérêt des capitaux empruntés est inférieur au taux de rentabilité économique, le recours à l’endettement accroît la rentabilité financière de l’entreprise => économie d’endettement préférable.
=> Effet boomerang de l’endettement (ou effet de ) : Lorsque le taux d’intérêt est supérieur au taux de rentabilité économique, l’effet s’inverse, l’endettement peut entraîner le fait que les profits réalisés ne suffisent pas à payer les intérêts des emprunts, il faut alors éviter l’endettement

●Evolution des modes de financement
Depuis 20 ans, on assiste à une diminution du financement par l’intermédiaire des établissements de crédit. 3 causes principales
- La désinflation a entraîné une des taux d’intérêts , ce qui entraîne un moindre attrait des emprunts bancaires
- Le partage de la s’est fait au profit des entreprises, ce qui a permis une hausse des profits, et donc de la capacité d’autofinancement
- Développement important du marché boursier
On parle d’économie d’ lorsque le financement externe indirect est dominant, et d’économie de marché lorsque le financement externe direct est dominant.


II - LES DETERMINANTS DE L’INVESTISSEMENT

1) Le rôle de la demande

●L’impact de la demande anticipée
Les entreprises anticipent ce que va être la demande future. Cette anticipation s’appelle la demande . En fonction des ces anticipations des débouchés, les entreprises vont chercher à ajuster leurs capacité de production, et donc investir ou non.
Exemple : si l’entreprise anticipe une forte demande, alors que ses capacités de production sont saturées (cad qu’elle ne peut pas produire plus avec les moyens dont elle dispose actuellement), elle va être encouragée à investir.

●Le principe de l’accélérateur
- Il s’agit d’un principe énoncé la première fois par J.M. Clarck. Ce mécanisme est fondé sur 3 hypothèses :
1) le plein emploi des capacités de production
2) le coefficient de capital est au cours du temps
3) les entreprises réagissent à une augmentation de la par une augmentation des quantités produites, et non par une augmentation des de vente.
- Le principe de l’accélérateur met en évidence le fait qu’une variation de la induit une variation plus que proportionnelle de l’.

2) Les profits favorisent l'autofinancement des investissements

●Les profits préalables
- Théorème de Schmidt : « les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain qui font les d’après demain »

● Limites
- Les entrepreneurs peuvent profiter de la hausse des profits pour accroître leurs revenus, et non pour investir
- Si la part des profits augmente, celle des salaires baisse ce qui peut poser le problème du ralentissement de la

3) Placements financier et rendement espéré d'un investissement

● Le niveau des taux d'intérêt détermine le coût de l'investissement pour les entreprises qui ont recours à un financement .
Si les taux d'intérêt sont bas, alors le coût de l'investissment sera plus faible ce qui incite les entreprises à investir et à bénéfier de l'effet de . Il existe donc une relation entre investissement et niveau des taux d'intérêt.

● Si le taux d'intérêt est un pour celui qui emprunte, c'est à l'inverse une rémunération pour celui qui place.
La quasi totalité des entreprises décident donc d’investir en fonction du rendement qu’ils attendent de leur nouveaux équipements mais elles doivent aussi tenir compte du rendement espéré d'un placement financier.
Il convient alors de comparer le d'un placements financier au rendement espéré d'un investissement. Les entreprises préfèrent alors placer leurs bénéfices plutôt que de les investir si taux d’intérêt réel est supérieur au rendement espéré de l'investissemlent. Des profits élevés n'induisent donc pas nécessairement une hausse des investissements.
Elles doivent tenir compte du coût d' de l'investissement équivalent au manque à gagner d'un placement financier.

On appelle cette différence entre rentabilité financière et taux d’intérêt réel.
* si cette différence est ou nulle, il sera plus intéressant de placer ses fonds plutôt que d’investir
* si au contraire elle est , il sera plus intéressant d’investir que de placer

● Limites
Cette vision est purement financière : certains investissements sont jugés essentiels pour rester compétitifs.

4) Les autres déterminants

● Les infrastrutures : Les entreprises tiennent compte des infrastructures du pays ou de la région d'accueil avant d'investir. Certaines régions sont plus attractives que d'autres en terme de réseaux de transport, de communication...

● L’incertitude : plus l'incertitude est forte, moins les agents économiques investissent. Ex : Un régime politique instable, une politique économique discrétionnaire...

● Le choix de la meilleure combinaison productive : le montant de l’investissement dépend aussi du rapport des coûts de production entre le facteur travail et le facteur . Si le coût du travail est relativement plus élevé, une entreprise peut préférer investir plutôt qu'embaucher. Ceci n'est possible que si les facteurs de production sont .


III – LES EFFETS DE L’INVESTISSEMENT SUR L'OFFRE ET LA DEMANDE

1) Les effets sur la demande

● Principe
L’investissement est une composante de la demande. En effet, les dépenses d’investissements correspondent à une demande exprimée auprès des entreprises produisant des biens d’équipement.
PIB = CF + FBCF + EXPORTATION - IMPORTATION + variation de stocks.

Cependant cet effet sur la demande est plus large, car il se diffuse à toute l’économie par le mécanisme du .
Ce mécanisme a été mis en évidence par Keynes. Il montre qu’en définitive, une dépense d’investissement supplémentaire se traduit par une augmentation plus que proportionnelle du niveau de la demande.
Formule ΔY = k ΔI, avec k = 1 / (1 – c')

● Les limites
- Si la propension marginale à consommer est faible, le niveau du multiplicateur est
- Le multiplicateur en économie ouverte est plus faible, car une part de la demande générée par l’investissement est destiné à l’achat de produits étrangers. Formule du multiplicateur en économie ouverte k = 1 / (1 – c – m)
- Les entreprises doivent répondre à la hausse de la demande par une hausse des quantités produites et non par une augmentation de leurs .

2) Les effets sur l’offre

L’investissement contribue également à accroître l’offre en augmentant les capacités productives. Ses effets diffèrent cependant en fonction de sa forme :
- Par nature un investissement de accroît l’offre. Il correspond à une volonté de produire plus.
- Dans le cas d’un investissement de , c’est l'efficacité de l’entreprise qui est en jeu. L’entreprise peut ainsi gagner des parts de marché en gagnant en compétitivité.
- Quant à l’investissement de , sa croissance permet un rajeunissement des capacités de production en accélérant le renouvellement des équipements usagés.
. En fonction des ces anticipations des débouchés, les entreprises vont chercher à ajuster leurs capacité de production, et donc investir ou non.
Exemple : si l’entreprise anticipe une forte demande, alors que ses capacités de production sont saturées (cad qu’elle ne peut pas produire plus avec les moyens dont elle dispose actuellement), elle va être encouragée à investir.

●Le principe de l’accélérateur
- Il s’agit d’un principe énoncé la première fois par J.M. Clarck. Ce mécanisme est fondé sur 3 hypothèses :
1) le plein emploi des capacités de production
2) le coefficient de capital est au cours du temps
3) les entreprises réagissent à une augmentation de la par une augmentation des quantités produites, et non par une augmentation des de vente.
- Le principe de l’accélérateur met en évidence le fait qu’une variation de la induit une variation plus que proportionnelle de l’.

2) Les profits favorisent l'autofinancement des investissements

●Les profits préalables
- Théorème de Schmidt : « les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain qui font les d’après demain »

● Limites
- Les entrepreneurs peuvent profiter de la hausse des profits pour accroître leurs revenus, et non pour investir
- Si la part des profits augmente, celle des salaires baisse ce qui peut poser le problème du ralentissement de la

3) Placements financier et rendement espéré d'un investissement

● Le niveau des taux d'intérêt détermine le coût de l'investissement pour les entreprises qui ont recours à un financement .
Si les taux d'intérêt sont bas, alors le coût de l'investissment sera plus faible ce qui incite les entreprises à investir et à bénéfier de l'effet de . Il existe donc une relation entre investissement et niveau des taux d'intérêt.

● Si le taux d'intérêt est un pour celui qui emprunte, c'est à l'inverse une rémunération pour celui qui place.
La quasi totalité des entreprises décident donc d’investir en fonction du rendement qu’ils attendent de leur nouveaux équipements mais elles doivent aussi tenir compte du rendement espéré d'un placement financier.
Il convient alors de comparer le d'un placements financier au rendement espéré d'un investissement. Les entreprises préfèrent alors placer leurs bénéfices plutôt que de les investir si taux d’intérêt réel est supérieur au rendement espéré de l'investissemlent. Des profits élevés n'induisent donc pas nécessairement une hausse des investissements.
Elles doivent tenir compte du coût d' de l'investissement équivalent au manque à gagner d'un placement financier.

On appelle cette différence entre rentabilité financière et taux d’intérêt réel.
* si cette différence est ou nulle, il sera plus intéressant de placer ses fonds plutôt que d’investir
* si au contraire elle est , il sera plus intéressant d’investir que de placer

● Limites
Cette vision est purement financière : certains investissements sont jugés essentiels pour rester compétitifs.

4) Les autres déterminants

● Les infrastrutures : Les entreprises tiennent compte des infrastructures du pays ou de la région d'accueil avant d'investir. Certaines régions sont plus attractives que d'autres en terme de réseaux de transport, de communication...

● L’incertitude : plus l'incertitude est forte, moins les agents économiques investissent. Ex : Un régime politique instable, une politique économique discrétionnaire...

● Le choix de la meilleure combinaison productive : le montant de l’investissement dépend aussi du rapport des coûts de production entre le facteur travail et le facteur . Si le coût du travail est relativement plus élevé, une entreprise peut préférer investir plutôt qu'embaucher. Ceci n'est possible que si les facteurs de production sont .


III – LES EFFETS DE L’INVESTISSEMENT SUR L'OFFRE ET LA DEMANDE

1) Les effets sur la demande

● Principe
L’investissement est une composante de la demande. En effet, les dépenses d’investissements correspondent à une demande exprimée auprès des entreprises produisant des biens d’équipement.
PIB = CF + FBCF + EXPORTATION - IMPORTATION + variation de stocks.

Cependant cet effet sur la demande est plus large, car il se diffuse à toute l’économie par le mécanisme du .
Ce mécanisme a été mis en évidence par Keynes. Il montre qu’en définitive, une dépense d’investissement supplémentaire se traduit par une augmentation plus que proportionnelle du niveau de la demande.
Formule ΔY = k ΔI, avec k = 1 / (1 – c')

● Les limites
- Si la propension marginale à consommer est faible, le niveau du multiplicateur est
- Le multiplicateur en économie ouverte est plus faible, car une part de la demande générée par l’investissement est destiné à l’achat de produits étrangers. Formule du multiplicateur en économie ouverte k = 1 / (1 – c – m)
- Les entreprises doivent répondre à la hausse de la demande par une hausse des quantités produites et non par une augmentation de leurs .

2) Les effets sur l’offre

L’investissement contribue également à accroître l’offre en augmentant les capacités productives. Ses effets diffèrent cependant en fonction de sa forme :
- Par nature un investissement de accroît l’offre. Il correspond à une volonté de produire plus.
- Dans le cas d’un investissement de , c’est l'efficacité de l’entreprise qui est en jeu. L’entreprise peut ainsi gagner des parts de marché en gagnant en compétitivité.
- Quant à l’investissement de , sa croissance permet un rajeunissement des capacités de production en accélérant le renouvellement des équipements usagés.