ESSOUFFLEMENT DE LA CROISSANCE ET EVOLUTION DE L’ORGANISATION DU TRAVAIL

"Texte à trous"

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Les dysfonctionnements du système fordisme

Le taylorisme néglige le capital humain (limites humaines)
Les travailleurs s’opposent de plus en plus souvent au .
· Causes : Manque d’intérêt de leur travail, travail , pénibilité du travail, cadences infernales, exécutants réduits à l’état de pseudo machines
· Conséquences : hausse des grèves, hausse de l’absentéisme, « » de la production (c’est-à-dire, production de mauvaise qualité : malfaçons, gaspillage…), croissant (les salariés changent souvent d’emploi, dès qu’ils en ont « assez »), détériorations volontaires
· Résultat : un ralentissement de la croissance de la

Les limites économiques du fordisme dans les années 80
- Les consommateurs, dans les pays développés au moins, souhaitent de plus en plus se de leurs homologues.
=> Rejet de la , de la banalisation des produits, désir de différenciation. Il faut donc que les produits soient fabriqués en plus petite série, que les chaînes de production (le capital, donc) deviennent comme la main d’œuvre et son organisation.
- La consommation est de plus en plus volatile, c’est-à-dire qu’elle change de plus en plus rapidement, à cause des effets de mode en particulier.
La qualité doit devenir un principe à la base de l’organisation du travail. Or la qualité dans la production ne s’obtient pas forcément par la contrainte sur le lieu de travail mais plutôt par la responsabilisation et des travailleurs constitués en équipe, principes qui ne sont pas vraiment au cœur du fordisme!

De nouvelles formes d’organisation du travail

· Les apports de l’école des relations humaines (cf Elton , 1840-1949) :
En 1924, expériences dans l’établissement Hawthorne de la Western Electric Compagny (banlieue de Chicago).
Conclusions : il existe 3 facteurs expliquant les gains de productivité :
- les ouvriers sont sensibles au fait que l’on s’intéresse à eux => plus productifs
- importance de la vie de => influence le comportement de chacun : importance de l’enracinement des ouvriers dans leur travail
- influence des autres ouvriers : « il existe une norme informelle de production qui contraint chaque salarié à produire autant que les autres »
=> Conclusions par rapport à l’OST : « Il n’y a aucun rapport entre incitation financière, dextérité individuelle et performance productive ». C’est-à-dire que la satisfaction au travail, et donc la productivité, ne découle pas uniquement et principalement de la , et de l’environnement physique. Ce qui importe c’est avant tout l’insertion dans un groupe de travail, le fait que les travailleurs se sentent soudés entre eux et valorisés. Il faut donc mettre en place des formes d’organisation « à visage »

De l’enrichissement des tâches aux groupes semi-autonomes
● Rotation des postes :
L’ouvrier occupe successivement des postes de travail différents, et donc des tâches différentes.
des tâches :
Regroupements de tâches qui étaient auparavant séparées
● Enrichissement des tâches :
Le travail s’étend à certaines tâches plus « nobles », telles que le réglage, l’entretien des machines, le contrôle de la
● Groupes semi autonomes :
On constitue de groupes de quelques ouvriers, qui s’organisent pour réaliser une production donnée
● Les :
Il s’agit de petits groupes de personnes volontaires qui exercent une action de maîtrise de la qualité dans l’atelier : contrôle des flux, amélioration des procédés et des différentes opérations.

Le modèle japonais : le toyotisme
● Objectifs :
- Répondre à la demande de diversification de la consommation, et donc de la production.
- S’adapter au contexte de croissance plus lente à partir de la ½ des années 70. (Demande ralentie)
- Recherche de la et de la qualité
● Caractéristiques :
- Principes de base : Produire en séries limitées, grand nombre de modèles offerts à la clientèle => produire en fonction des demandes du marché.
- Comment faire?
Produire « juste à temps » (just in time ) => Production en « ». On ne produit que les quantités demandées par le marché => la logique par des commandes adressées à l’entreprise (aval) pour remonter vers la chaîne de production (). Méthode du : fiches cartonnées qui donnent les informations sur le « quoi faire » et le « combien faire » en partant des commandes et en remontant chaque poste de travail (de l’aval vers l’amont). C’est le poste aval qui commande au poste amont les pièces dont il a besoin.
=> La production juste à temps rompt totalement avec l’organisation fordienne qui part au contraire de l’amont vers l’aval sans se soucier de l’état d’avancement de la production (et des commandes)
L’auto activation de la production : Elle consiste à donner une certaine aux machines automatiques (dispositif d’arrêt automatique en cas d’anomalies) et aux salariés qui ont le pouvoir d’arrêter la production lorsqu’ils décèlent eux mêmes des (problèmes de qualité…) et peuvent régler les petites pannes sans avoir à en référer à un supérieur. Objectifs : Eviter d’endommager les machines « zéro pannes » ; réduire le nombre de pièces défectueuses, objectif de qualité maximum (« zéro défaut »)
Mise en place de cercles de qualité
=> Recherche de flexibilité
● Les limites du toyotisme
- Echec de ce type d’organisations dans de nombreuses entreprises occidentales, car le système de valeurs n’est pas le même
- Accroissement du stress, dépressions…

Néo-taylorisme ou post-taylorisme ?

De réelles transformations, améliorations: post-taylorisme
La notion de « post-taylorisme » laisse penser à un dépassement des modes de production tayloro-fordiens. Il semble qu’il y ait eu de véritables transformations, ruptures avec l’organisation du travail taylorienne : les principes semblent remis en cause et parfois même abandonnés.
Principes : plus grande du personnel dans le processus de décisions ; plus grande responsabilisation des salariés ; plus de flexibilité dans la production

Le taylorisme est toujours présent : néo-taylorisme
Le dépassement du taylorisme est à relativiser car l’OST n’est pas encore totalement caduque (il se développerait même dans des domaines / secteurs auparavant « épargnés » : dans les , chez les cadres…). Il s’agirait davantage d’un « taylorisme déguisé », « camouflé », d’un simple « habillage » : les principes du taylorisme , seules les modalités de leur application changent.