Introduction
● Un petit historique des théories de la firme
- Qu’est-ce qu’une entreprise ?
- La tradition dominante de l'économie
- Le renouveau des théories de la firme
- Une branche de l’économie industrielle
● Les grands enjeux des théories de la firme
- Les trois grands enjeux
- Les deux grandes réponses possibles
● Une rapide typologie des théories de la firme
● Une théorie centrale ?
I- LA DIVERSITE DES APPROCHES DE LA FIRME
1) La firme néoclassique et ses paradoxes
a) La constitution de la firme dans le modèle d'équilibre
● Une place limitée
- Firme et fonction de production
- Un peu de micro-économie…
● Le développement de la théorie de la firme
b) Le paradoxe : un acteur clé, mais sans dimension et passif
● Les traits centraux de la firme néoclassique : firme point et firme
automate
● La question de l’entrepreneur
2) Dépassements et ruptures
a) La recherche de nouveaux fondements à l’analyse de la
firme
b) Au-delà du seul profit : la complexification de la fonction-objectif
● La prise en compte de la pluralité des intervenants
● Les prolongements de cette approche
c) Simon et l’hypothèse de rationalité limitée
● Comment justifier le principe de rationalité substantive ?
- Information parfaite et optimalité
- Information imparfaite et optimalité
- Information non probabilisable et optimalité
- Une analogie critiquable
● Une approche méthodologique
● Du principe de rationalité substantive à celui de rationalité
procédurale
- Définition
- Les justifications de cette approche
● Rationalité limitée existence de la firme
d) L’apport des behaviouristes
e) Liebenstein et la notion «d’efficience X»
● L’approche de Liebenstein
● Les conséquences de cette approche
f) L’apport de l’histoire Chandler et les métamorphoses de
la firme
II- LA THEORIE DES COÛTS DE TRANSACTION
1) Les fondements de l’approche de Coase
a) Pourquoi la firme existe-t-elle ?
● Pourquoi intégrer ?
- Les différents types d’intégration
- Les réponses possibles
● La nature de la firme
● L’existence de coûts de marché
- Firmes et coûts de marché
- Pourquoi les coûts de marché?
b) Marché et hiérarchie comme formes
alternatives de coordination
● Coûts de transaction et coûts d’internalisation
● Une tentative de formalisation
c) L’apport de Coase
● Le point central
● Les principales oppositions
2) Les apports de Williamson
a) La théorie des coûts de transaction
et la nouvelle économie institutionnelle
b) Des fondements microanalytiques
c) L’analyse des transactions
● La diversité des transactions
● L’importance de la spécificité des actifs
- L’analyse standard
- Définition
- Spécificité des actifs et existence de la firme
● L’importance de l’incertitude
- Incertitude et structures institutionnelles
- La diversité de l’incertitude
● L’importance de la fréquence
d) Types de transactions et formes contractuelles
: une théorie des formes institutionnelles
● Comment expliquer la diversité des formes d’organisation ?
● La diversité des types de contrats
● Pourquoi une forme transactionnelle plutôt qu’une autre ?
- La thèse défendue
- La typologie retenue
- Les conclusions du modèle
- La vision de Williamson
3) Les implications
a) Intégration verticale et limites de
la firme : une vision nouvelle
● Intégration verticale et formes de coordination
- Les enjeux de la question
- Comment expliquer l’intégration verticale ?
● L’existence de formes hybrides
● Les limites de la firme
- Problématique
- Des problèmes d’incitation et de bureaucratie
b) L’apport de Chandler sur la rationalité
des formes historiques
● Des organisations rationnelles selon Williamson
● Les explications de Chandler
- Les limites de l’organisation centralisée
- La supériorité de l’organisation hiérarchique
● Le débat entre Chandler et Williamson
- L’approche de Williamson
- Des analyses différentes
4) Un exemple : la stratégie d’internalisation de LVMH
a) La présentation du groupe
b) Une intégration source de réduction des
coûts de transaction et des coûts de production
● Les avantages en termes de coûts de gouvernance
- Le constat
- Les explications possibles
● Les avantages en termes de coût de production
4) L’évaluation de cette approche
● Une opposition entre firmes et marché
- Firmes et défaillances du marché
- La firme comme organisation ou comme institution ?
● Deux conceptions de la firme
● L’originalité de Williamson
● Quelques études empiriques
III- LES THEORIES DE L’AGENCE : LA NOUVELLE ORTHODOXIE NÉOCLASSIQUE
Introduction
• La nécessité d’une nouvelle approche dans un cadre néo-classique
• Les postulats de cette nouvelle approche
• Une réponse nouvelle à des questions anciennes
1) La théorie des droits de propriété
a) Les fondements d’une économie des droits
de propriété
• Le postulat fondamental
- Point de départ de la théorie
- La définition des droits de propriété
• Droits de propriété et efficience
- Droits de propriété et économie décentralisée
- Droits de propriété et externalités
- Droits de propriété et coûts de transaction
• Droits de propriété et institutions
b) Structure des droits de propriété
et théorie de la firme
● Problématique générale
● Une analyse à partir des formes de propriété les
plus classiques
- La firme capitaliste classique
- Les firmes publiques
2) La théorie de l’agence, complémentaire
de la théorie des droits de propriété
a) Les fondements : relation d’agence et coûts
d’agence
- Petit historique
- Qu’est-ce qu’une relation d’agence ?
- Les conditions à l’apparition de problèmes spécifiques
à la relation d’agence
- Les conséquences
- L’existence de coûts d’agence
b) Théorie de l’agence et formes organisationnelles
● Les objectifs de la théorie de l’agence
● Firme et organisations comme « noeuds de contrats »
- Définition
- Les implications
● L’analyse de l’organisation à partir des caractéristiques
des contrats
- Qu’est-ce qu’un système contractuel ?
- Coûts d’agence et sélection des formes organisationnelles
3) Les limites de la théorie de l’agence
a) Une construction théorique cohérente…
● La firme dans la théorie de l’agence
● L’approche méthodologique
● Un pas vers le réalisme ?
b) … qui connaît cependant certaines limites
● Le refus de tout rapport collectif au sein des organisations
● Le refus de toute idée de hiérarchie
● Un choix toujours optimal ?
● L’inexistence des firmes ?
4) Une tentative de synthèse : la firme
comme « système incitatif »
a) L’approche méthodologique
● Une synthèse
● Une typologie des incitations
b) Les principaux résultats
IV- LA THEORIE ÉVOLUTIONNISTE
1) Les traits constitutifs de l’approche par les compétences
2) Les fondements de la théorie évolutionniste
a) L’approche méthodologique
● Théorie économique et sélection naturelle
- Principe de maximisation ou de satisfaction ?
- La critique de Friedman
- L’analyse de Winter
● Les traits distinctifs de l’évolutionnisme
b) Deux hypothèses clés
● Firme et diversité des individus
- Une critique de l’approche néoclassique standart
- La nécessité d’une approche individualiste
● Routines et satisfacing
- Définition
3) Les caractéristiques de la firme évolutionniste
a) Le point de départ
- Un double rejet initial
- Les propositions des évolutionnistes
b) Attributs de la firme et déterminants de ses
évolutions
● Apprentissage et routines
- Définition
- Les conséquences
● Quelques développements autour de la notion de compétence
organisationnelle
- Les trois dimensions des compétences organisationnelles
- A l’origine de ces compétences
● Évolution et «contrainte de sentier » (path dependancy)
- Une évolution non aléatoire
- La transformation des firmes
- Evolution des firmes et cohérence de l’entreprise
● Sélection et environnements
- Un refus de l’hypothèse néoclassique standard
- La pluralité des environnements de sélection
● Une caractérisation synthétique la firme comme « compétence
foncière »
- Définition
- Une compétence largement tacite
4) Les limites de cette approche
a) Une absence de prise en compte des dimensions
historiques et sociales
● Contraintes sociales ou contraintes cognitives ?
● L’absence de prise en compte dans l’approche évolutionniste des
oppositions d’intérêts entre actionnaires et managers
b) Une absence de prise en compte des conflits
4) Les prolongements de l’approche évolutionniste
a) Le « knowledge management »
● Qu’est-ce que le « knowledge management » ?
- Définition
- Les liens avec l’approche évolutionniste
- Comment préserver les savoirs tacites?
● Les limites du « knowledge management »
- Information et connaissances
- Le paradoxe de la démarche
- L’ampleur de la démarche
- La dimension collective des connaissances tacites
- La connaissance, une source de pouvoir
b) Les différents régimes d’appropriabilité
● Connaissances et avantage compétitif
- L’importance de la reproductibilité des connaissances
- L’importance des connaissances tacites
- L’importance des connaissances codifiables
● Connaissances et appropriabilité
V- LA THÉORIE DE LA FIRME JAPONAISE
Introduction
- Points communs
- Les différences
1) Firme japonaise et firme J
a) L’approche par les faits stylisés :
méthodologie et objet d’Aoki
● Comment comparer les firmes ?
● Définition
b) L’opposition A/J ou la spécificité
de la firme japonaise selon Aoki
2) Les trois principes de dualité
a) Présentation des principes
b) Coordination, Hiérarchie et Incitations
c) Le principe du double contrôle
● L’importance des salariés
● Les conséquences
CONCLUSION
● Où en est la théorie de la firme ?
● Vers quelle direction aller ?
● La firme comme institution et comme organisation
- La firme comme organisation
- La firme comme institution
● Les limites de l’approche contractuelle
- Petit rappel
- Des progrès réels
- … qui masquent de réelles limites
● Les limites des approches hétérodoxes
- Les apports des évolutionnistes
- Les limites de l’approche évolutionniste
● L’approche d’Aoki