La croissance économique

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I- LES FACTEURS DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

1) La fonction de production
● Dans un premier temps, on peut estimer que l’augmentation des quantités de biens et de services produits provient de la hausse des quantités de utilisés. On en comptabilise deux grands types : le et le .
Le peut se mesurer en terme quantitatif par le niveau de la , mais aussi en termes qualitatifs par le niveau moyen des (aussi appelé « », notion de ).
Le , lui, dépend du niveau d’investissement, mesuré par la .
Cependant, ils ne suffisent pas à expliquer le niveau de la croissance, puisqu’environ la moitié de la croissance provient du , tel que l’ont montré , et .
● La productivité permet de mesurer l' du système productif. Une augmentation de la productivité signifie entre autre que l’on peut produire plus avec de facteur de production. Il peut y avoir hausse de la productivité sans hausse de la production, si cette augmentation de la productivité se fait à production constante en économisant le montant de facteurs de production utilisés.
Les déterminants de la productivité du travail sont principalement :
1) l'.
2) le niveau moyen de des travailleurs
3) l'intensité de la combinaison productive.
4) le
5) la des travailleurs, dépendant entre autre du niveau des salaires et des conditions de travail
Une augmentation de la productivité se traduit généralement par une diminution des de production. Par conséquent, une hausse de la productivité permet une augmentation des . et des (qui se partageront entre hausse des dividendes et hausse des ) et une baisse des , ce qui entraîne au final une augmentation de la , source de croissance de la production.
● Quand la production augmente dans la même proportion que les facteurs de production utilisés, on parle de croissance . Mais les entreprises cherchent en général à obtenir un accroissement de la production plus rapide que celui de la quantité de facteurs utilisés. On parle alors de croissance .

2) Les moteurs traditionnels de la croissance
L’équilibre emplois/ressources s’écrit ainsi :
+ importations = consommation finale + + exportations + variation de stocks. On en déduit qu’il existe trois grands moteurs à la croissance :
1) La
2) L'
3) Le commerce extérieur

3) Les autres facteurs
● L'existence d' : l'augmentation de la production est alors plus que proportionnelle à l'augmentation des facteurs de production utilisés. Le coût de production unitaire baisse alors lorsque le niveau de production augmente. Or, une baisse des coûts peut entraîner une baisse des , et donc une hausse de la demande, source de croissance.
● La confiance et des valeurs poussant les individus à se dépasser sont aussi sources de croissance. a ainsi montré que la capacité à prendre des risques était essentielle chez l’entrepreneur, tandis que a mis en avant l’importance de la rationalité.

4) Le rôle de l’Etat
a) La mise en place d’infrastructures
L’Etat doit lui-même produire les , que le marché ne peut lui-même produire. Exemple : les infrastructures routières, l’éclairage public, la défense nationale… Cela reprend la théorie du passager clandestin de . Selon lui, nous sommes : nous refusons donc de payer un service que nous pourrions avoir gratuitement, en profitant du fait que les autres le paie. Donc, si chacun raisonne ainsi, personne ne paie le service : au total, il n’est pas produit, car il n’est pas rentable pour une entreprise privée. Seul l’Etat peut donc prendre en charge la production.
b) La formation de la population
L’Etat peut contribuer ainsi à accroître le niveau de de la population, source d’une plus grande .
c) La relance de la demande
Par des politiques de ,., l’Etat peut contribuer à l’accroissement de la demande, en taxant ceux qui ont la la plus forte, et en redistribuant vers ceux qui ont la la plus faible.
d) Redonner confiance aux agents économiques privés


II- LES LIMITES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

1) Des indicateurs peu pertinents
a) Des phénomènes non pris en compte
Le PIB prend seulement en compte des activités monétarisées : ce n’est pas toute l’activité économique de la nation qui entre dans le PIB, mais uniquement celles qui se prêtent à un échange monétaire.
Ne sont pas pris en compte :
1) Les activités domestiques
2) L'économie
3) les activités bénévoles
b) Un instrument quantitatif, et non qualitatif
On inclut dans le PIB. tout ce qui est produit mais il n'y a pas de réflexion sur la finalité de cette production. On est ainsi amener à compter positivement dans le calcul du PIb des dépenses qui sont en fait n’augmentent pas réellement la quantité de biens et de services disponibles (ex : réparations…)

2) Le PIB n’est pas le BIB (bonheur intérieur brut)
a) La croissance économique semble a priori essentielle
La croissance est indéniablement source de création d', d'accroissement des revenus et donc de hausse du .
b) Le problème de la prise en compte des
Le PIB n’est qu’une moyenne : il peut augmenter alors qu’une partie de la population s’appauvrit.
c) Croissance et bien-être
Le PIB est un indicateur économique. Il n’inclut pas un certain nombre d’activités essentielles pour le maintien des solidarités entre les membres d’une société. La richesse d’une nation, est-ce seulement les richesses matérielles qu’elle réussit à produire ?
a ainsi montré que la croissance économique pouvait empêcher certains agents économiques de répondre à certains de leurs besoins les plus hauts sur l’échelle de leurs besoins.
d) Croissance et écologie : du développement durable à la décroissance ?
● Le constat : La croissance actuelle épuise les ressources non renouvelables en matières premières et en énergie et rejette en quantités grandissantes des déchets qu’elle ne sait pas traiter. L'empreinte ne cesse d'augmenter.
● Le développement durable
Comment construire une croissance « soutenable », c'est-à-dire acceptable par tous à court terme et durable dans le long terme, c'est-à-dire ne mettant pas en danger les conditions de la croissance future ?
Cette croissance soutenable, c’est aussi ce que le PNUD. appelle le « développement durable. Cette notion énonce qu’une croissance n’est positive que si elle « répond aux besoins du sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». Elle ne remet pas en question la notion même de croissance; elle met seulement en avant que toute croissance n'est pas nécessairement positive. Elle doit être économiquement efficace, socialement et environnementalement soutenable.
● La décroissance
Le seul moyen de résoudre durablement ces problèmes n'est de ralentir la croissance, mais de la production et la consommation. Idée développée en France par . C'est une approche plus radicale que celle du développement durable.
● Les optimistes pensent que le progrès technique va résoudre les problèmes environnementaux posés par la croissance économique, mais c’est sans compter sans l’effet qui peut limiter sa portée.
e) Un compromis : les politiques environnementales
Quelques instruments de politique environnementale : définir des normes, édicter des réglementations, mettre en place des taxes (imposer au pollueur de payer à la collectivité un prix généralement proportionnel à la quantité de pollution engendrée) ou des droits à polluer, développer le recyclage…